Dans certaines zones, les collectivités territoriales poussent pour obtenir l’éligibilité à la loi Pinel. En effet, initialement intégrées dans la zone C elles font le forcing pour attirer de nouvelles promotions immobilières. Cela grâce à l’investissement locatif sous couvert de la loi Pinel.
28 nouvelles communes !
Il existe dans le cadre de la loi Pinel un zonage. En effet, ce dernier permet de plafonner les loyers et a défini différentes zone en fonction de leur tension locative (Zone Abis, A, B1 et B2). L’ensemble des autres communes se trouvent dans la zone C.
Ce sont donc ces communes qui avait été écartées soigneusement du dispositif initial de la loi Pinel afin de protéger les investisseurs. En effet, cela avait pour but de ne pas faire investir dans des zones ou les logements risquaient de rencontrer une demande locative faible. Cependant, depuis début mai 2017 et un décret publié, les élus de ces communes peuvent, sur dérogation de la préfecture, obtenir la possibilité d’implanter des programmes locatifs de la loi Pinel. Suite à cela, 2 régions viennent de donner un avis favorable pour agréer 28 communes. Il s’agit de la Bretagne et des Pays de la Loire.
Quels risques pour les investisseurs ?
Pour rebondir sur ces 28 nouvelles communes (cf. tableau), quels sont les risques pour les investisseurs?
Le premier risque est que malgré la croissance de population, nous sommes sur des bassins faiblement peuplé. De plus nous sommes sur beaucoup de propriétaires laissant une part au marché locatif relativement faible.
Le second est lié au prix d’acquisition du bien. En effet, la demande n’est pas exceptionnelle sur ce type de région. Il faut pour que l’investisseur s’y retrouve en fin de période fiscale qu’il puisse envisager revendre au moins au prix d’achat. Cela ne sera pas possible si la demande n’est pas assez forte!
Il convient donc d’être très prudent quant à des investissements dans des zones en manque de tensions locatives et aux perspectives de revente délicates.